samedi 31 octobre 2015

Camions citernes venant de la Chine

Toujours des problèmes pour faire entrer les camions d'essence en provenance de l'Inde. La route de la Chine est de nouveau ouverte après des semaines de travaux de nettoyage après le tremblement de terre. Le premier convoi est en direction de la capitale Katmandou.




mercredi 28 octobre 2015


Le Parlement du Népal a élu mardi la communiste Bidhya Bhandari à la présidence du pays, qui devient ainsi la première femme à accéder à cette fonction principalement symbolique, un mois après l'adoption d'une nouvelle Constitution.
Ancienne ministre de la Défense (2009-2011) et vice-présidente du Parti communiste du Népal (marxiste-léniniste unifié), Mme Bhandari a battu son concurrent Kul Bahadur Gurung par 327 voix contre 214.
Elle remplace le chef de l'Etat Ram Baran Yadav, élu en 2008 premier président de ce pays himalayen suite à la chute de la monarchie hindoue qui régnait depuis 240 ans.
"Je vais faire de mon mieux pour protéger la Constitution et travailler au développement et à la prospérité de ce pays", a déclaré Mme Bhandari à la presse après son élection.
Bidhya Bhandari, 54 ans, est l'une des rares femmes à siéger au Parlement népalais.
"Certains pourraient dire qu'elle n'est pas la personne la plus féministe à devenir présidente", nuance Guna Raj Luitel, rédacteur-en-chef du quotidien népalais Nagarik Daily.
"Mais elle est une femme célibataire (veuve et mère de deux enfants, ndlr) dans une société dominée par les hommes qui a fait un sacré parcours en politique et c'est assez louable", ajoute-t-il.
Le prédécesseur de Mme Bhandari, qui avait pris ses fonctions en 2008, était censé ne rester en poste que deux ans, mais les différends politiques ont retardé pendant des années le vote d'une nouvelle loi fondamentale.
Finalement adoptée en septembre dernier, la nouvelle Constitution, qui prévoit notamment un partage de ce pays de 28 millions d'habitants en sept provinces, remplace un texte provisoire mis en place après l'abolition de la monarchie en 2006, au terme d'une décennie de guerre civile contre la guérilla maoïste.

Mme. Bidhya BHANDARI

Le Népal a élu aujourd’hui une femme à la Présidence de la République. Mme. Bidhya BHANDARI, âgée de 54 ans, actuelle vice présidente du 'UML' est désormais la première femme à accéder à cette fonction dans le pays.
Elle a remporté 327 voix contre 214 pour son rival Kul Bahadur GURUNG du parti de Congrès.
Mme. Bhandari lutte depuis longtemps pour les droits des femmes au Népal.
(Photo: Kantipur)
-----

mardi 27 octobre 2015

Toujours pas de petrol

les camion citernes sont toujours en attentes a la frontière  du Népal,   la situation devrait être meilleur dans les jours a venir, actuellement le litre d'essence se vend a 5 euros le litre 


mardi 20 octobre 2015

Direction le Népal

Nous serons 12 personnes à nous rendre au Népal pendant 3 semaines.
Départ le 3 Novembre et retour le 26 Novembre.

Nous visiterons les villages de Mude, Garimundi, Rasuwa et Gorkha.
De courts séjours d'échanges et d'entraide avec les villageois.

Nos guides: Tapindra, Yubraj, Tsering, Millan, Nayandra et Kanchan, ont préparé notre séjour et seront à nos côtés pour nous soutenir dans notre périple et nos actions en faveur du Népal.


vendredi 16 octobre 2015

Information venant de France Nepal

La première femme Présidente de l'Assemblée est élue à l'unanimité. 
Elle s'appelle Onsari GHARTI ओनसरी घर्ती. Née à Rolpa, elle a 38 ans. Ancienne ministre de sport et ancienne Vice-Présidente de l'Assemblée constituante, elle a était l'une des figures importantes de l'armée Maoïstes durant la guerre civile. 
_____
Ganga Prasad YADAB est également élu à l'unanimité au poste de Vice-Président. M Yadav est député de RPR (parti royaliste) de Kamal THAPA, actuel vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangers.


jeudi 15 octobre 2015

article 42 Constitution de Nepal

42. Droit à la justice sociale :
(1) Les femmes socialement défavorisées, les Dalits, les Adibasi, les Janjati, les Khas Arya, les Madhesi, les Tharu, les groupes minoritaires, les personnes invalides, les groupes marginalisés, les Musulmans, les classes défavorisées, les groupes de genre et de sexualité minoritaires, les jeunes, les paysans, les travailleurs, les oppressés et les citoyens de régions sous-développées ont le droit à l'emploi dans les structures étatiques et les services publics sur la base du principe d'inclusion.

(2) Les citoyens qui sont économiquement très pauvres et les communautés en voie d'extinction ont le droit à des opportunités spéciales et à des services dans les domaines de l'éducation, de la santé, du logement, de l'emploi, de l'alimentation et de la sécurité sociale, pour leur protection, leur progrès, leur émancipation et leur développement.

(3) Les individus handicapés physiquement ont le droit à des conditions de vie décentes et à un égal accès aux services sociaux et leurs installations, de pair avec leur diversité d'identités.

(4) Chaque paysan a le droit d'accéder à la terre comme prévu par la loi pour des finalités agricoles, de pair avec le droit de choisir et de préserver les graines endémiques et les espèces agricoles traditionnellement adoptées et utilisées.

mercredi 14 octobre 2015

Le gouvernement pour remplacer des traversées métalliques avec les ponts de pied

Students crossing Trishuli river in Dhading. File photo
Étudiants traversant le fleuve Trishuli dans Dhading. Photo de dossier
KATHMANDU : Dans sa première décision comme le chef de gouvernement, Premier ministre KP Sharma Oli a décidé de remplacer toutes les traversées hautes et métalliques sur les fleuves dans le pays avec les ponts de pied, qui sont plus sûrs.
Il a fait l'annonce en supposant le bureau de Premier ministre immédiatement après avoir pris le serment d'entrée en fonction et le secret, lundi.
Il a dit que le gouvernement remplacera un total de 365 telles traversées précaires dans les régions lointaines du pays avec les ponts modernes dans les deux ans.
Le gouvernement projette de construire des ponts de piste de suspension dans les collines lointaines aux intervalles de distance marchante de trois heures puisque les traversées métalliques exsituantes sont particulièrement risquées pour les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Le Premier ministre a dit, “Nous sommes entrés dans une nouvelle ère où le tuin [le nom local pour les traversées métalliques] ne devrait avoir aucun endroit.” Le gouvernement a alloué Rs 3.25 milliards dans le but.
Le gouvernement du Népal a déjà construit environ 6,000 ponts suspendus dans les parties différentes du pays.

lundi 12 octobre 2015

Népal: Cinq mois après les séismes, le pays englué dans une crise du fuel

journal LE MONDE

Les ONG présentes dans le pays réclament un corridor humanitaire pour se ravitailler en essence et poursuivre leurs missions…




Une station d'essence fermée à Katmandou le 8 octobre 2015.
Une station d'essence fermée à Katmandou le 8 octobre 2015. - William Molinié

De notre envoyé spécial à Katmandou (Népal),
Il faut parfois faire une journée et demie de queue devant les neuf stations-service ouvertes de la capitale pour obtenir un bidon d’essence de 10 litres. Les files de voitures, camions et bus à l’arrêt s’étirent sur des centaines de mètres le long des trottoirs de Katmandou (Népal) en attendant un hypothétique ravitaillement. Depuis quatorze jours, les Népalais vivent sur leurs réserves de fuel. Les camions-citernes ne passent qu’au compte-gouttes à la frontière avec l’Inde. Seuls une trentaine par jour seulement, alors qu’il en faudrait entre 300 et 350 pour un fonctionnement normal du pays.
Les groupes ethniques du sud du Népal, appelés Madhesis, bloquent les entrées aux principaux points de passage. Dans un pays encore largement orchestré par un système de castes, ils réclament des droits renforcés et une représentation plus importante au sein de la fonction publique, de l’armée et au Parlement. Perspectives qui, selon eux, ne sont pas garanties par la nouvelle Constitution très attendue depuis la chute de la royauté en 2007 et promulguée le 20 septembre dernier.

La réponse du canon

Depuis le début de la crise, il y a deux semaines, le gouvernement népalais rejette la faute sur l’Inde qu’il accuse d’entretenir et de favoriser en sous-main la révolte des Madhesis en refusant d'exporter son fuel. Plutôt que la négociation, c’est la réponse du canon qui a été choisie. En deux mois de manifestations, plus de 40 personnes ont été tuées, parfois à bout portant.
« On ne peut plus acheminer nos bétonneuses pour reconstruire les écoles détruites par le séisme. On avait déjà pris beaucoup de retard à cause de la mousson », regrette un cadre d’une entreprise britannique chargée de rebâtir les établissements publics écroulés à la suite du terrible tremblement de terre d’avril et mai dernier.

Des corridors humanitaires

Face au spectre de l’enlisement du pays dans une nouvelle crise, les ONG alertent sur les conséquences humanitaires liées à la pénurie d’essence. « La crise du fuel a déjà un impact néfaste sur la nourriture et les besoins primaires », alarme l'association internationale des ONG népalaises (AIN). Elle réclame d'ailleurs l’ouverture de corridors humanitaires et l’acheminement d’essence par voie aérienne.
« On ne peut plus assurer le suivi des patients. On a pu louer des voitures avec essence. Mais on ne peut plus continuer. La crise du fuel est en train de se transformer en crise humanitaire », explique Sarah Blin, directrice d’Handicap International au Népal. L’ONG dispense des séances de kinésithérapie aux populations les plus reculées, victimes du tremblement de terre. Il lui est désormais impossible d'assurer cette mission. Autre conséquence, plus inquiétante encore, le programme alimentaire mondial (PAM) accuse déjà un retard de 15 % sur la nourriture censée être distribuée.

La solution passera-t-elle par la Chine ?

Des discussions entre les Nations Unies et les autorités népalaises ont commencé mercredi matin. Dans l’espoir de trouver rapidement des réponses d’urgence à ce bras de fer entre l’autorité centrale de Katmandu et les Madhesis. Les observateurs estiment que cette pénurie de pétrole pourrait impacter l’économie du pays davantage encore que les séismes. La presse locale rapporte même des risques de récession.
Même si l’Inde dit poursuivre ses exportations d’essence, Katmandou cherche de nouvelles routes pour acheminer du fuel. Notamment depuis le Nord avec la Chine. Selon le Times of India, des routes sévèrement touchées par le tremblement de terre seraient actuellement déblayées d’urgence. Sans avoir réellement l’assurance que des camions-citernes pourraient passer par ces voies-là.

dimanche 11 octobre 2015

Népal: KP Sharma Oli élu au poste de Premier ministre


samedi 10 octobre 2015

Népal, la réplique ethnique

Népal, la réplique ethnique

Par Sébastien Farcis, Envoyé spécial à Birganj (Népal) — 6 octobre 2015 à 18:46
Après les séismes d’avril et mai, les déplacés de la région de Nuwakot peinaient
toujours, en août, à trouver du travail quotidien.
Après les séismes d’avril et mai, les déplacés de la région de Nuwakot peinaient toujours, en août, à trouver du travail quotidien. Photos Stephen Dock. ACF

Dans la plaine du Teraï, poumon économique du pays, des manifestants déçus par la nouvelle Constitution bloquent les échanges cruciaux avec l’Inde.

A la frontière entre l’Inde et le Népal, dans un no man’s land de 300 mètres de long au niveau de la ville de Birganj, se joue un bras de fer dont les conséquences économiques sont déjà pires que celles des séismes d’avril et mai. Là, une tente multicolore trône en plein milieu du pont qui surplombe la plaine asséchée du Teraï. Une centaine de personnes sont amassées sous son ombre, certaines assises, la plupart debout, appelant au rassemblement : «Vive le Madhesh !» scandent-elles. Depuis le 25 septembre, ils empêchent le passage des camions à la frontière.
En coupant cette ligne de vie de l’économie nationale, les Madhesis ont trouvé un moyen efficace de se faire entendre de Katmandou, à 170 kilomètres de là : 60 % des importations du pays passent par cette route, dont l’essentiel de l’essence utilisée dans le pays. «L’Etat est sourd à nos demandes. C’était le seul moyen pour qu’il nous écoute», affirme Ram Kisore Yadav, du bureau national du Forum socialiste fédéral, assis au milieu de la foule. Et le message est clairement passé : à Katmandou, il faut à présent faire deux jours de queue pour obtenir 10 litres d’essence.
Le terme «madhesi» englobe une multitude de groupes ethniques rassemblés dans la plaine du Teraï, située à la frontière avec l’Inde. Ils représentent environ 27 % de la population mais ont longtemps été exclus des responsabilités administratives par l’élite des montagnes de Katmandou. «Nous sommes traités comme des citoyens de troisième zone», lance un paysan de 54 ans venu protester à Birganj. «Quand je postule pour un emploi dans la fonction publique, le fonctionnaire est un brahmane des montagnes, et il me demande des papiers supplémentaires pour confirmer que je suis bien népalais, explique un étudiant en sciences politiques excédé. Nous sommes encore dans un système brahmanique où une petite minorité impose sa loi à la majorité.»
Quotas.La colère contre cette discrimination ancestrale a ressurgi à la veille de la promulgation de la nouvelle Constitution, le 20 septembre, attendue depuis la chute de la royauté en 2007. Les Madhesis et beaucoup d’habitants «marginalisés» des plaines, comme les Tharus et les intouchables, espéraient que cette loi fondamentale leur offrirait l’occasion d’une «renaissance». En 2008 déjà, après une première révolte réprimée dans le sang, les élus de l’Assemblée constituante avaient garanti qu’ils obtiendraient un Etat fédéré propre le long de la frontière indienne et un renforcement des mesures de discrimination positive pour entrer dans la fonction publique, l’armée et le Parlement. Des instruments essentiels pour corriger un déséquilibre qu’illustre Dipendra Jha, avocat auprès de la Cour suprême et responsable du Centre pour la justice au Teraï : «A Janakpur, en plein cœur du pays madhesh, il y a eu 45 chefs de district en cinquante ans ; 43 étaient d’une seule communauté [des castes des montagnes, ndlr] et 2 étaient madhesis. C’est ma ville natale, mais quand je vois ces noms de famille, je me demande si nous avons été colonisés.»
La Constitution, entérinée dans l’urgence au lendemain des séismes dévastateurs d’avril et mai, ne respecterait pas entièrement les promesses de 2008, selon les responsables madhesis. Leur terre est écartelée entre cinq provinces sur les sept créées dans la nouvelle République fédérale. La loi fondamentale parle d’«intégration» des peuples marginalisés mais pas selon la proportion de leur population, comme cela était le cas dans la Constitution intérimaire. Enfin, les mesures de discrimination positive intègrent également les castes dominantes dans l’administration, ce qui atténue l’effet des quotas. Cette Constitution a cependant été adoptée par 85 % des 598 membres de l’Assemblée constituante, ce qui lui offre une forte légitimité démocratique.
Les trois principales forces politiques, le Congrès, les maoïstes et les marxistes-léninistes, ont refusé de dessiner une carte fédérale basée sur les seules lignes ethniques, au motif que cela risquerait d’entraîner de nouvelles revendications et divisions au sein de l’Etat himalayen. Et ils disent plutôt chercher à mélanger davantage leur composition tout en permettant aux régions des plaines de bénéficier des ressources hydrauliques des collines.
«Populisme».«La défaite des revendications des partis madhesis reflète donc leur échec électoral, avance Kanak Mani Dixit, rédacteur en chef de l’Himal Southasian, à Katmandou. Les manifestations actuelles sont menées par des politiciens qui ont perdu les élections pour l’Assemblée constituante en novembre 2013. Ils avaient fait campagne pour une démarcation identitaire des régions et ont été battus par ceux qui militaient pour des regroupements économiques. Le choix du peuple était clair, mais ces politiciens redoublent de populisme pour revenir.» Cet observateur reconnaît la frustration et le droit de ces populations marginalisées à obtenir davantage de reconnaissance, mais il affirme que les élus se sont déjà engagés, au moment de la promulgation, à accroître la représentation proportionnelle de ces communautés au Parlement.
  Dans la région de Nuwakot. Photo Stephen Dock. ACF
Les révoltés des plaines ont cependant perdu toute confiance dans ces caciques, d’autant plus que la réponse régalienne la plus concrète a pris la forme de tirs : 31 civils, dont un enfant de 18 mois, ont été tués par la police lors de la répression des manifestations qui ont débuté il y a près de deux mois. Certains abattus à bout portant ou d’une balle dans la tête, témoignant du dédain porté à ceux qui sont considérés comme des «mouches», selon l’expression de Khadga Prasad Oli, président des marxistes-léninistes et potentiel futur Premier ministre.
L’Inde a de plus soufflé sur les braises du Madhesh en refusant d’envoyer ses camions d’essence par d’autres points de passage, soutenant implicitement la révolte et déstabilisant Katmandou en asphyxiant son économie. New Delhi, qui a une forte emprise sur cette nation cousine et hindoue, a exprimé son «inquiétude» face aux manifestations embrasant la région frontalière qui compte beaucoup d’Indiens. Mais son implication a été bien plus poussée. «L’Inde a deux intérêts au Népal : contrôler la frontière et obtenir des ressources hydrauliques pour alimenter ses villes et garantir l’irrigation. Et je pense que New Delhi se sert des Madhesis pour favoriser ses intérêts.» Dimanche, les dirigeants indiens ont annoncé qu’ils reprendraient les exportations, mais quasiment aucun camion n’était sur la route lundi.
Sur le terrain, la situation est dans l’impasse : aucune négociation formelle entre les dirigeants du Sud et ceux de la capitale n’a été entamée, et les militants continuent à montrer une solide détermination.
Corridor.L’économie népalaise pourrait avoir beaucoup de mal à se relever de ce bras de fer. Ces plaines constituent le poumon économique du pays : le seul corridor industriel entre Birganj et Simra comprend 60 % des industries du pays, soit plus de 2 000 entreprises fabriquant ciment, acier, vêtements ou distribuant du riz. Et toutes sont fermées depuis le début du mouvement. «C’est une situation inédite et catastrophique. Les chefs d’entreprise vont se retrouver à la rue», prédit Om Prakash Sharma, le président de la chambre de commerce de Birganj. Le vice-président de la Fédération des chambres de commerce népalaise, Shekhar Golchha, confirmait dimanche dans une interview à la presse locale ce scénario d’apocalypse : «Après le séisme, le PIB a crû d’environ 3 % et il est actuellement en déclin, ce qui pourrait nous faire plonger dans la récession.»
Sébastien Farcis Envoyé spécial à Birganj (Népal)