jeudi 30 avril 2015

Que fait LWNF pour le Népal?

Aides au Népal proposées 
par Little World Népal France

Suite aux nombreux appels que nous avons reçus, concernant les actions que nous comptions mener pour aider le Népal, nous voulions vous informer que les moyens financiers et personnels de l’association Little World Népal France ne nous permettent ni de transmettre nourriture et eau au peuple népalais, ni de reconstruire maisons ou écoles. Ces besoins urgents et de première nécessité incombent aux gouvernements et aux ONG.
Par contre, nous continuons et continuerons à œuvrer activement pour que les enfants et les jeunes népalais puissent suivre des études dans les meilleures conditions et le plus longtemps possible. C’est pour nous un objectif primordial pour que le Népal puisse sortir de la misère.
Les problèmes d'organisation pour faire face au séisme qui vient de les toucher, sont le reflet d'un Etat jeune aux très faibles ressources financières et en pleine mutation démocratique. Beaucoup de jeunes ont quitté leur village pour chercher du travail à l'étranger en espérant aider leur famille. L'instruction primaire et secondaire est une priorité fondamentale pour faire vivre le pays. Nos engagements, si faibles soient-ils, vont dans ce sens.

Alors, voilà ce que l’association Little World Népal France s’engage à faire:
1) Continuer, plus que jamais!,  à financer les études des jeunes étudiants népalais, pour lesquels elle s’est engagée.
2)  Mettre tout en œuvre pour trouver un maximum de parrainages et de fonds pour que Yubraj puisse entreprendre ses études de médecine cette année à Katmandou et qu’il ait les moyens de les poursuivre jusqu’à l’obtention de son diplôme. (Au Népal on compte 2 médecins pour 10000 habitants, en France nous avons en moyenne 1 médecin pour 800 à 900 habitants et nous trouvons cela insuffisant!)
3)  Poursuivre le financement des traitements médicaux et du loyer du logement de Tapindra pour qu’il vive dans les meilleures conditions possible.

4)  Au mois d’octobre 2015, un groupe de français de l’association ira au Népal, achètera sur place ( pour faire fonctionner l’économie de ce pays) , du matériel scolaire ( cahiers, stylos, crayons, tableaux, mobilier) et le livrera en mains propres à quatre écoles situées dans des villages montagnards :
À Mudi: village de Tapindra
À Garimundi: village d’Umesh
À Gurka: village de Ganesh
À Rasuwa: village de Muskan
Nous avions aussi pour projet la rénovation d’une de ces écoles ( peintures entres autres, achetées au Népal). Nous aviserons de ce que nous pourrons faire, en fonction des besoins les plus pressants.
Si vous souhaitez nous aider dans tous ces projets, nous sommes ouverts à toutes propositions et bien sûr à toutes aides financières.
Nous nous engageons à vous donner régulièrement des nouvelles des jeunes que nous aidons et de leurs familles, de nos actions et de nos manifestations mises en œuvre pour atteindre nos objectifs, ainsi que du Népal, bien sûr.
D’autre part, par rapport au choix que nous avons fait de financer de jeunes étudiants népalais, et après consultation du centre des impôts, nous vous informons que les dons que vous faîtes à l’association LWNF ne sont pas déductibles des impôts. Pour cette raison, nous ne fournissons pas de reçu pour déduction fiscale.
Nous recherchons surtout des gens qui peuvent et veulent donner, avec leur cœur, dans l’unique optique de venir en aide à des jeunes qui le méritent et à un peuple qui  touche par sa gentillesse et son accueil généreux, malgré la misère dans laquelle il vit .

Nous espérons vous avoir convaincus et vous compter à nos côtés pour réaliser tous ces projets qui nous tiennent à cœur et aider le Népal dans la tragédie qui le touche.
                                             Le bureau de LWNF
Contacts: 06 67 30 99 17 ou 06 74 13 59 25 ou 06 43 85 13 87
LWNF , 10 route des Bourgneufs 22750 Saint-Jacut-de-la-Mer
Blog: http://littleworldnepalfrance.blogspot.com



  

Vente des plantes du 25 avril 2015





Ganesh

Ganesh vient de nous donner des nouvelles   il va bien


Thanks god for your love because i m fine also family but no home gorkha in nepal from the earth quake

Message de Tapindra




Bonjour tous le monde!
Je suis d'accord maintenant. Je suis désolé je n'ai pas pu envoyer mon nouvelle il y a 5 jours parce que j'étais dans la rue sous la tente a couse de le tremblement de terre. On n'avait pas d'électricité, de l'intérêt. C'était vraiment terrible moment pour tous le monde. Beaucoup de personnes ont perdu ses famille, sa maison et le Népal à perdu les temples qui étaient vraiment important pour les népalaises, c'était identifié du Nepal. Je ne sais pas comment le gouvernement va refaire mais on dois le refaire bientôt. Tout les personnes sont dans la rue sous la tente depuis le samedi. Mais le problème à Katmandou et pas de l'eau, pas de manger, pas de toilette. Alors, des gens vont revenir à son village. Moi,je dois partir au village aussi et Je dois refaire ma maison bientôt.
Merci à tous pour tous les choses.

mercredi 29 avril 2015

Que va faire Little World Népal France pour le Népal?


Remerciements

Les membres de l'association LITTLE WORLD NEPAL FRANCE remercient le directeur, les sœurs et les pensionnaires de l'abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer pour le soutien moral et financier qu'ils nous apportent régulièrement et plus particulièrement depuis l'annonce du séisme au Népal. 
Grâce aux dons et au dévouement apportés par vous tous, pour notre vente des plantes et pour répondre à tous les appels qui nous arrivent, nous pouvons informer un maximum de personnes et poursuivre nos actions en faveur du Népal.

MERCI POUR VOTRE PRÉCIEUX SOUTIEN.




Les Népalais manquent d'argent, pas de bras.

Décider de vous rendre au Népal au lendemain du tremblement de terre n'aidera pas les sinistrés. Au contraire.
Une gigantesque catastrophe naturelle vient encore une fois de frapper un pays en développement. Cette fois, c'est le Népal qui est touché. Le monde entier peut voir les images atroces de la souffrance des victimes, les monuments historiques en ruines et le spectacle de la terreur qui s’abat à nouveau à chaque réplique.
À mesure que le nombre de morts continue d’augmenter, s’impose la sinistre réalité des épreuves qui attendent le Népal. Nous revient à l’esprit le séisme de Haïti de 2010, qui a également dévasté un centre urbain surpeuplé aux bâtiments miteux et aux règles architecturales laissant à désirer et rendu des millions de personnes totalement vulnérables. Les organisations humanitaires et les pays voisins se rendent en masse au Népal pour aider à chercher les survivants et apporter de l’aide –abris d’urgence, nourriture, eau et toilettes– à ceux qui en ont le plus besoin.

«Deuxième catastrophe»

On dit que l’aide humanitaire est le secteur le moins réglementé du monde. Je suis bien placée pour le savoir. J’ai travaillé dans ce domaine pendant presque quinze ans, pour des agences des Nations unies et des ONG lors des crises humanitaires parmi les plus urgentes du monde. S’il y avait de nombreux experts formés et expérimentés sur terrain, le travail était compliqué, sale, long et demandait toujours une forte coordination entre plusieurs parties en mouvement.

Et bien souvent, lors de ces catastrophes naturelles, des foules de volontaires bien intentionnés mais sans aucune qualification aggravaient la crise. À Haïti après le tremblement de terre de 2010 et en Asie du sud-sst après le tsunami de 2004, certains de mes collègues humanitaires qualifiaient ces groupes de «deuxième catastrophe».
J’ai déjà vu des questions sur Internet de gens qui se demandent s’ils doivent sauter dans le prochain avion pour Katmandou pour apporter leur aide. Dans le genre site à catastrophe naturelle, le Népal est un lieu plutôt engageant: un cadre magnifique, en paix, peu de restrictions de visas et un secteur touristique bien développé. L’observateur bien intentionné a toutes les raisons de se dire:
«Pourquoi pas? Je vais aller leur donner un coup de main.»
En réalité, c’est une très mauvaise idée. N’allez pas au Népal. Vous créeriez plus de problèmes que vous n’en résoudriez.

Engorgement

Lorsque les volontaires novices débarquent, ils gênent les professionnels qui sont là pour mettre en œuvre leur savoir-faire. Des avions entiers de bénévoles doivent être logés, nourris et leur sécurité assurée, responsabilité qui détourne le temps et les ressources des organisations qui essaient de répondre aux besoins des vraies victimes. À moins que vous n’ayez des compétences spécifiques –dans le domaine de la recherche et du sauvetage, de la médecine d’urgence, de la logistique– dont aurait besoin une agence capable de s’occuper de vous pendant votre séjour, restez chez vous.
Bien souvent, lors de catastrophes naturelles, des foules de volontaires bien intentionnés mais sans aucune qualification aggravaient la crise
Vous pensez peut-être qu’il y a tant à faire, tant de gens à aider, tant de décombres à évacuer –qu’évidemment une paire de bras supplémentaire ne peut pas faire de mal. Il est vrai qu’au Népal l’ampleur de la tâche est écrasante. Mais la priorité immédiate est de laisser entrer les chercheurs professionnels et les équipes de sauvetage –groupes qui arrivent déjà d’Inde, de Chine, du Pakistan, d’Israël et des États-Unis, pour n’en nommer que quelques-uns. Le bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies signale déjà qu’à l’aéroport de Katmandou équipes et aides tentant d’accéder au Népal créent des engorgements.
Et si les axes principaux sont censés être ouverts, les petites routes permettant de rejoindre les villages durement frappés restent inaccessibles. Il ne faudrait pas que des gens sans qualifications encombrent les pistes d’atterrissage nécessaires au transport du personnel qualifié vers les zones sinistrées.

Citoyens ordinaires

Quand je travaillais à Haïti après le tremblement de terre de 2010, j’ai vu débarquer des centaines de volontaires étrangers sans expérience pour aider à déblayer les décombres. Les agences humanitaires comme celle pour laquelle je travaillais payaient les habitants dans le cadre de leurs programmes «argent-contre-travail» pour les aider. Les bénéfices étaient doubles: cela permettait de dégager les décombres et de donner de l’argent aux Haïtiens au moment où ils en avaient le plus besoin. Les bénévoles étrangers ne faisaient que prendre le travail des Haïtiens.
Voici la règle: si des gens sur place peuvent faire le boulot, laissez-leur. N’allez pas le faire à leur place.
Voici la règle: si des gens sur place peuvent faire le boulot, laissez-leur. N’allez pas le faire à leur place
Comme nous l’avons vu aux Philippines, la plus grande partie de l’aide humanitaire immédiate ne vient pas seulement d’organisations locales déjà installées mais aussi de citoyens ordinaires, amis et voisins. Plusieurs mois après le passage du typhon Yolanda, j’étais à Tacloban, où une chef de village gardait un registre des groupes venus aider sa communauté. Les premières dizaines étaient des associations locales –églises, étudiants des universités, organisations communautaires voisines.
La communauté internationale était arrivée plus tard et avait fourni une aide très nécessaire, mais les premiers à répondre étaient et sont toujours les voisins et les compatriotes, qui sont au fait des besoins, connaissent les us et coutumes, la langue, et savent comment fournir le plus efficacement les biens locaux nécessaires. Sans surprise, c’est également ce qui se passe au Népal, où la Croix Rouge népalaise, par exemple, travaille jour et nuit depuis le tremblement de terre. Il faut aider ces organismes et non se substituer à eux.

Argent plutôt que vêtements

Vouloir aider est une impulsion humaine louable. Mais l’aide doit être apportée de façon la plus utile possible. Il faut non seulement résister à la tentation de se ruer à l’aéroport, mais aussi s’empêcher d’envoyer des objets. Comme je l'ai déjà écrit, expédier des vêtements, des bouteilles d’eau et des ours en peluche est inefficace (ces dons ne sont pas utilisés parce que ce n’est pas ce dont les victimes ont envie ni besoin), contre-productif (le temps et l’argent dépensés à transporter et décharger tout cela serait mieux utilisé à aider les gens) et cela nuit à l’économie locale (en privant les habitants d’emploi).
Ce qu’il faut, c’est envoyer de l’argent à des agences réputées –voici une liste d'organismes fiables– déjà sur le terrain et qui apportent leur aide aux victimes en difficulté. Voilà ce que demandent les agences au Népal en ce moment: du carburant, pour faire fonctionner les générateurs, des vaccins contre la rougeole, car une épidémie est possible, et des housses mortuaires. La plupart des particuliers et des entreprises ne peuvent probablement pas proposer ce genre d’aide, mais nous pouvons donner de l’argent aux organisations humanitaires capables d’acheter le nécessaire. Sauf lorsqu’elles demandent des objets spécifiques qu’elles ne peuvent acheter elles-mêmes, ne leur envoyez rien.
Du carburant, pour faire fonctionner les générateurs, des vaccins contre la rougeole et des housses mortuaires
Dans le secteur de l’humanitaire, nous avons un nom pour certaines des personnes qui se ruent sur les zones sinistrées: nous les appelons des «volontouristes». Le mot n’est peut-être pas très joli et il n’est pas dans notre intention de rabaisser les élans réellement généreux des gens, mais cela souligne à quel point les volontaires non formés gênent davantage qu’ils n’aident.
Ce n’est pas au lendemain d’une catastrophe que l’on décide de devenir un travailleur humanitaire. Si vous voulez en faire votre profession, acquérez les compétences et le savoir-faire nécessaires, formez-vous d’abord. Ensuite envisagez de donner un coup de main dans des zones loin des feux des médias –en République centrafricaine, au Soudan du Sud, ou peut-être en République démocratique du Congo. Chacun de ces pays affronte une crise humanitaire largement ignorée du grand public. Pour l’instant, le meilleur moyen d’aider le Népal consiste à donner de l’argent à ceux qui sont déjà là-bas, en train de faire ce qui doit être fait.

FR3 Bretagne television

Bibeck, Umesh, Sabina et Rupa, étudiants népalais à Rennes témoignent

Au Népal, après le séisme, le nombre de victimes enfle de jour en jour, le bilan de la tragédie fait état désormais de plus de 5000 morts. 514 Français n'ont toujours pas été localisés sur place et leurs familles attendent dans l'angoisse. Angoisse aussi parmi les Népalais de Bretagne.
  • Par Krystell Veillard
  • Publié le 29/04/2015 | 18:12, mis à jour le 29/04/2015 | 18:40
© France 3 Bretagne
© France 3 Bretagne
Des Népalais sont étudiants au sein de l'université de Rennes où existe un centre d'apprentissage et de perfectionnement en francais. 2000 jeunes étrangers passent par là tous les ans. Parmi eux cette année, quatre étudiants originaires du Népal. Bientôt dans leur pays, ils seront enseignant, guide touristique, assistant social ou cadre dans l'humanitaire. En attendant, c'est à distance et donc par procuration qu'ils ont vécu le terrible séisme. Avec une chance quand même, leurs proches ont été épargnés.

"Chez moi, tout le monde va bien, relate Umesh, par exemple. "Mais ma maison a été détruite. Dans mon village, 80% des habitations sont par terre. Les gens sont dehors. Ils ont fabriqué des cabanes en bambou". 

Besoin d'une aide urgente


Aux dernières nouvelles, le séisme a donc fait plus de 5000 morts. Les étudiants expliquent qu'avec leurs familles, quand les contacts ont été établis, ils ont été succints. Et ce qu'ils savent de l'état de leur pays, ils l'ont appris comme nous, par la télé ici, mais qu'une chose est sûre, si l'aide humanitaire a encore un peu de mal à arriver sur place, leur pays a besoin d'un gros coup de main

L'ONU estime que 8 des 28 millions de Népalais ont été touchés par la catastrophe. La communauté internationale se mobilise évidemment. A la fac de Rennes, Rupa Sabina Umesh et Bibeck ont lancé une collecte. Ils invitent aussi les Bretons à se rapprocher des ONG de leur choix ou d'associations comme"Little World Népal" ou par le biais d'un de leur mail : sabirinachan@gmail.com.


Le reportage à Rennes de Gilles Le Morvan, Thierry Bouilly et Tanguy Descamps

Rennes : témoignage de Népalais
Le reportage à Rennes de Gilles Le Morvan, Thierry Bouilly et Tanguy Descamps - Interviews : Bibek, étudiant népalais - Umesh, étudiant népalais - Rupa, étudiante népalaise

Interviews :
- Bibek, étudiant népalais
- Umesh, étudiant népalais
- Rupa, étudiante népalaise

les jeunes du Népal au travail

Les écoles d' assistants sociaux (dans lesquelles certains des jeunes que nous aidons étudient) organisent des programmes pour venir en aide à la population.


SOCIAL WORKERS AT GROUND ZERO: HELPING SURVIVORS:
Postponing all of our academic program for a month.
Dear students,alumni and faculties, NSSW has decided to postpone all of our regular academic program of both of our college Kadambari Memorial College and Nepal College of Development Studies for a month and get involve in rescue and relief work. One of our team is moving to Sindupalchowk tomorrow and other we are looking forward to work with the children of the different communities in Kathmandu. We are also having request from different humanitarian organisation to mobilize our social workers with them.
Humanitarian relief work involves aid workers including social workers in making rapid assessment of need and delivering appropriate service. Social Workers are bounded by our ethical code to support people in need. We are now mobilizing ourselves to ground zero with our skills, tools and techniques to help survivors to rebuild themselves.
All the students are requested to come to college at 11:30 everyday or call 9851004578 or 9851025933 .
ASSISTANTS SOCIAUX À POINT ZÉRO(GROUND ZERO) : AIDE DE SURVIVANTS :
Remise de tout notre programme universitaire pendant un mois.
De chers étudiants, des anciens élèves et des facultés, NSSW ont décidé de reporter tout notre programme universitaire régulier de nos deux collèges(universités) Kadambari Collège et Commémoratif Collège du Népal d'Études de Développement pendant un mois pour s'impliquer dans le sauvetage et le travail humanitaire. Une de notre équipe se déplace vers Sindupalchowk demain . Nous attendons avec impatience le travail avec les enfants des communautés différentes dans Katmandou. Nous avons aussi la demande de différentes organisations humanitaires  pour mobiliser nos assistants sociaux avec eux.
Le travail de secours humanitaires implique des employés incluant des assistants sociaux dans la réalisation de l'évaluation rapide des besoins et la livraison du service approprié.Les assistants sociaux sont limités par notre code déontologique pour soutenir les gens dans le besoin. Nous nous mobilisons maintenant au point zéro(ground zero) avec nos compétences, outils et des techniques pour aider des survivants à se reconstruire. 

Dhanyabaad Merci

Vous êtes un grand nombre à nous contacter pour exprimer votre soutien aux Népalais.

Merci pour vos appels et  vos mails.

Les parents de Sujuta vont bien.

Nous sommes toujours en attente de nouvelles de Ganesh.


Message de nos jeunes Népalais Dikesh, correspondant pour France TV info, et Krishna Ghising

Dikesh est le secrétaire de Little World Nepal à Katmandou.Nous le remercions pour les informations qu'il nous transmet et pour son travail sur le terrain. Il nous aide à retrouver nos amis et nous fournit des nouvelles régulières de Katmandou.

Krishna Ghising est de la famille d'Umesh. Il doit se rendre au village de Garimoundi aujourd'hui pour nous apporter des nouvelles.

MERCI A VOUS DEUX

A Katmandou, "certains mangent ce qu'ils trouvent et tombent malades"

Quatre jours après le séisme au Népal, les habitants de la capitale organisent leur survie en attendant les secours. Nous avons recueilli plusieurs témoignages par téléphone ou par les réseaux sociaux.

Les survivants du séisme sont regroupés sur des camps d'abris temporaires à Katmandou (Népal), le 28 avril 2015.

La ville de Katmandou est méconnaissable. Quatre jours après le séisme de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal, les habitants se réveillent dans un paysage dévasté. 
"Les gens sont toujours en état de choc, commente Dikesh Maharjan, travailleur social népalais, contacté mardi par francetv info via son compte Facebook. Beaucoup ont eu peur qu'il y ait de nouvelles répliques de séisme et sont restés chez eux quand ils le pouvaient. Moi, mon immeuble menaçait de s'effondrer, donc j'ai dû partir." Originaire du district de Kirtipur, à sept kilomètres de la capitale, Dikesh Maharjan a trouvé refuge dans une école. "On est des centaines ici, entassés dans la cour, à attendre que les secours viennent nous aider et qu'on puisse retourner dans nos villages, décrit-il. Jusqu'à lundi, l'Indrayani pariwarclub, un club de sport du Kirtipur, nous distribuait de la nourriture et de l'eau, mais ils n'ont plus d'argent. Les réserves sont à sec. Les gens se mettent à chercher de la nourriture, et à cuisiner à même le sol. Ma famille a retrouvé des sacs de riz dans les gravats de notre maison, mais nous sommes onze, il n'y en aura jamais assez pour tenir plusieurs jours."
Réfugié dans un abri de fortune à Katmandou, Krishna Spundit, un Népalais également contacté par francetv info, craint de tomber malade. Au téléphone, la connexion est très précaire, mais il arrive à décrire sa situation avec précision : "Ici, on manque de tout. On n'a pas d'eau potable, pas de nourriture. Certains mangent ce qu'ils trouvent, mais sont ensuite très malades. Beaucoup ont la diarrhée, mais il n'y a même plus de toilettes. Si l'aide n'arrive pas plus vite, les maladies et les infections risquent de se multiplier et de s'aggraver", s'inquiète l'étudiant de 38 ans. 

Des prières et des corps qui brûlent dans la rue

Dans les rues de Katmandou, des immeubles entiers se sont effondrés. Des éboulements bloquent les rues. La police et l'armée tentent de sécuriser les sites dangereux et de déblayer les gravats, mais le travail de reconstruction est colossal, et se concentre pour l'instant sur le centre de la capitale. "L'administration est trop pauvre, déplore Dikesh Maharjan, les bureaux de l'administration du Kirtipur sont fermés. On voit juste des policiers passer de temps à autre avec des corps dans les camions, mais ils ne s'arrêtent pas. Ils n'ont pas assez de moyens pour aider les villages isolés."



Les rues en ruines à Katmandou (Népal), le 28 avril 2015.
Les rues en ruines à Katmandou (Népal), le 28 avril 2015. (KRISHNA GHISING)

Mardi, de fortes averses de grêle et de pluie se sont abattues sur Katmandou, obligeant les habitants à rester debout pour ne pas se mouiller, et empêchant les enfants et les blessés de s'allonger: "Les plus chanceux ont trouvé refuge dans les écoles ou des bâtiments délabrés, mais la majorité dort dans des champs ou dans la rue, sous des tentes", dépeint Krishna Ghising, membre de l'alliance française à Katmandou. "Les gens sont épuisés, on entend crier, pleurer. Les familles essayent de se retrouver dans les ruines, et prient leurs disparus", décrit-il sur Facebook, téléphone portable en main, dans les rues de Katmandou.



Les survivants incinèrent les disparus dans les rues de Katmandou (Népal), le 28 avril 2015.
Les survivants incinèrent les disparus dans les rues de Katmandou (Népal), le 28 avril 2015. (KRISHNA GHISING)

Du côté des renforts, les rares associations humanitaires sur place sont débordées, "J'ai compté une trentaine de corps inanimés sur un périmètre de 2 kilomètres autour de mon village, se lamente Dikesh Maharjan, les autres ont souvent des blessures graves, les bras ou les jambes cassés, ou de gros traumatismes à la tête, mais les secours ne sont pas assez nombreux pour leur venir en aide", ajoute Krishna Ghising. Conséquence, les médecins et les infirmières qui ont survécu au drame sont sollicités en renfort, "mais il n'ont pas les compétences nécessaires et ne sont pas formés pour ce genre de catastrophe", précise Dikesh Maharjan.
L'électricité est peu à peu rétablie, mais les principaux services publics sont surchargés : "Les crématoriums ne peuvent plus accueillir de nouveaux corps. Partout dans les rues, il y a des corps embaumés dans des linceuls qui brûlent. Il y a de gros nuages de fumée dans l'air et une odeur de pourri et d'animaux morts", témoigne le jeune homme.

Les survivants fuient la capitale

Jour après jour, le nombre de victimes de la catastrophe ne cesse d'augmenter. Mardi soir, un nouveau bilan provisoire fait état de plus de 5 000 morts et de 8 000 blessés. "Une fois qu'on réussira à atteindre les villages isolés, on atteindra sans doute les 10 000 blessés et beaucoup plus de morts", s'inquiétait lundi Gérard Pascal, chirurgien pour Médecins du mondeinterrogé par francetv infoavant son départ pour le Népal.
Dans les rues de la capitale, des centaines de personnes tentent désormais de rejoindre leur village et de sauver leurs derniers effets personnels. "Le problème est qu'il est très difficile de circuler. Les voitures roulent de nouveau, mais beaucoup de ponts se sont écroulés et les rues restent bloquées. Certains villages, comme Panga, ont complètement disparu de la carte", témoigne Dikesh Maharjan.
Depuis ce week-end, l'aéroport international de Katmandou est complètement congestionné par l'arrivée des convois humanitaires et l'afflux de touristes et de survivants qui tentent de quitter le pays. Un avion affrété par le ministère des affaires étrangères français a été obligé de faire escale, lundi soir, à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), faute de pouvoir atterrir à Katmandou. La dizaine d'associations humanitaires à bord doivent arriver en renfort dans la capitale ce mercredi matin.
Par 



Le bilan du séisme au Népal pourrait atteindre 10.000 morts

Volontaires déblayant des débris à la recherche de victimes, à Katmandou. Le bilan du séisme de samedi au Népal pourrait s'élever à 10.000 morts, selon le Premier ministre Sushil Koirala. Le dernier bilan du ministère de l'Intérieur fait état de 4.682 personnes tuées par le séisme de magnitude 7,9 qui a frappé la région de Katmandou samedi. /Photo prise le 28 avril 2015/REUTERS/Wolfgang Rattay

par Rupam Jain Nair et Sanjeev Miglani
KATMANDOU (Reuters) - Le bilan du séisme de samedi au Népal pourrait s'élever à 10.000 morts, a dit à Reuters le Premier ministre Sushil Koirala, alors que les habitants déplorent la lenteur de la réaction des autorités face à la catastrophe.
Le gouvernement est "sur le pied de guerre" pour organiser les secours, a assuré mardi le Premier ministre népalais. "C'est un défi et un moment très difficile pour le Népal."
Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur, 4.682 personnes ont été tuées et plus de 9.200 blessées par le séisme de magnitude 7,9 qui a frappé la région de Katmandou, ce qui en fait le séisme le plus meurtrier au Népal depuis celui de 1934 qui avait coûté la vie à 8.500 personnes.
"Le bilan pourrait grimper jusqu'à 10.000 morts parce que nous n'avons pas encore reçu d'informations en provenance des villages isolés", a expliqué Sushil Koirala.
Des glissements de terrain consécutifs au séisme ont tué des centaines de personnes à Sindhupalchowk, au nord-est de la capitale.
Les Nations unies ont déclaré que 8 millions de personnes étaient affectées par la catastrophe et que 1,4 million de personnes avaient besoin d'une aide alimentaire.
Sur le mont Everest, tous les alpinistes bloqués à plus de 6.000 mètres d'altitude par les avalanches déclenchées par le séisme ont pu être hélitreuillés vers le camp de base sud, où au moins 18 personnes, dont quatre étrangers, ont trouvé la mort ce week-end.
L'aide internationale a commencé à arriver dans le petit pays himalayen de 28 millions d'habitants, l'un des plus pauvres d'Asie, mais les répliques du séisme, les dégâts infligés aux infrastructures et le manque de moyens financiers ralentissent le déploiement des secours.
À MAINS NUES
A Katmandou, la capitale, des proches des victimes aidés par des groupes de jeunes gens fouillent les gravats à mains nues.
"Attendre de l'aide est plus douloureux que le faire nous-mêmes", dit Pradi Subba, qui cherche les corps de son frère et de sa belle-soeur dans les décombres de la tour Dharahara.
"La seule machine ici, ce sont nos mains", déclare un jeune de 27 ans qui retire briques et blocs de parpaing avec un masque sur le visage pour atténuer la puanteur des cadavres en décomposition. "Il n'y a personne du gouvernement ou de l'armée pour nous aider."
L'effondrement de cette tour historique du XIXe siècle a fait de nombreuses victimes, dont on ignore encore le nombre exact.
Ailleurs dans la ville, sur la place Durbar, des jeunes gens déblaient les ruines d'un ancien temple à l'aide de pioches, de pelles ou à la main devant quelques policiers qui les regardent sans intervenir.
Selon le directeur général de la National Disaster Response Force (NDRF) indienne, l'une des premières organisations étrangères arrivées pour participer aux secours, il faudra du temps pour retrouver des survivants et les corps des victimes, peut-être plusieurs semaines. Les gros engins sont inadaptés aux rues étroites de Katmandou, a dit O.P. Singh.
Pour la troisième nuit consécutive, nombre d'habitants ont dû dormir dehors, leurs maisons ayant été soit rasées soit fragilisées par les secousses, qui continuent de semer la panique.
A Katmandou comme ailleurs, des milliers de personnes dorment à même les trottoirs, les rues et les parcs, pour bon nombre sous des tentes de fortune.
DES HÔPITAUX DÉBORDÉS
Les hôpitaux sont débordés, et l'eau potable, la nourriture et l'électricité sont des denrées rares.
Des vendeurs de fruits ont toutefois refait leur apparition dans les rues de la capitale où les bus ont repris du service.
L'aide tarde à atteindre les habitants les plus vulnérables, certains critiquent ouvertement l'inaction de leur gouvernement qui reconnaît être débordé par l'ampleur de la catastrophe.
"Le gouvernement a besoin de tentes, de médicaments supplémentaires. Les gens dorment dehors, sous la pluie", a déclaré le Premier ministre Sushil Koirala alors que de fortes pluies ont commencé à s'abattre mardi sur Katmandou.
"Il y a plus de 7.000 blessés. Leur traitement et leur rééducation vont constituer un grand défi."
C'est dans les zones rurales reculées que la situation est la pire. Les axes routiers sont coupés par des glissements de terrain et nombre de localités, privées d'eau et d'électricité, doivent faire sans aucune aide extérieure.
Après l'Inde et la Chine, premiers pays mobilisés pour venir en aide à Katmandou, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils débloquaient neuf millions de dollars de plus au titre de l'aide au Népal, portant à 10 millions le montant total de leur aide.
Deux avions de transport C-17 de l'US Air Force, transportant des secouristes et du matériel, ont pris la direction du Népal. L'Australie envoie elle aussi un C-17 pour livrer des produits de première nécessité. L'avion entreprendra en outre l'évacuation des quelque 1.150 Australiens qui se trouvaient au Népal le jour du séisme.
La France déplore deux morts, a annoncé lundi Laurent Fabius. Selon le ministre des Affaires étrangères, ce couple de touristes a péri dans un éboulement à Katmandou. La France est par ailleurs sans nouvelle de 676 personnes, a-t-il ajouté.
(Eric Faye, Jean-Stéphane Brosse et Guy Kerivel pour le service français)