dimanche 30 mars 2014

retour à la ferme

Yubraj vient de terminer son année scolaire, ses examens se sont bien passés, bientôt les résultats.
Il est de retour à la ferme pour aider sa famille
Son espoir est de reprendre ses études bientôt, il va avoir besoin de notre aide.


mardi 25 mars 2014

A LIRE SVP

L'exode intarissable des jeunes Népalais

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Chaque jour, des migrants morts dans leur pays d’accueil sont rapatriés. Ici, à l’aéroport de Katmandou, fin 2013.


On les repère tout de suite à leur visage tendu, presque hagard. Ils ont entre 20 et 30 ans. Dans une main, leur passeport et leur contrat de travail. Dans l'autre, un petit sac de sport. C'est leur seul bagage. Ils y ont entassé quelques vêtements, du tabac, cinq ou six paquets de nouilles népalaises et une bouteille d'eau. C'est la première fois qu'ils quittent le Népal, la première fois qu'ils prennent l'avion. Leur stress est tel qu'ils ont du mal à parler. On les sent déjà ailleurs. Là-bas, au Qatar, en Arabie saoudite, au Koweït, en Malaisie

Chaque jour, quelque 1 500 Népalais quittent leur pays à partir de l'aéroport de Katmandou. Tous ou presque sont des ruraux, sans qualification, parfois illettrés. Leur espoir : un emploi lucratif. De quoi envoyer chaque mois de l'argent à leurfamille, restée au village. Au mieux, ils reviendront au Népal dans deux ans, pour quelques semaines de vacances.


Aucun pays au monde, en temps de paix, ne connaît une pareille « hémorragie »de travailleurs, une semblable « épidémie », selon les termes du chef de la mission de l'Organisation internationale pour les migrations à Katmandou, Maurizio Busatti. Même les Philippines, qui « exportent » 10 % de leur main-d'oeuvre, ne connaissent pas un tel exode. Le Népal a toujours été un pays de migrants, mais ces dernières années, il se vide littéralement de sa population. Chaque année, le phénomène s'accélère, sans que les autorités, dépassées par la situation, réussissent à le maîtriser. Le veulent-elles d'ailleurs ? Les transfertsdes migrants s'élèvent chaque année à 6 milliards de dollars (4,3 milliards d'euros), soit 23 % du produit intérieur brut. Plus de la moitié de la population (27 millions) vit de ces subsides. Reste que ces 6 milliards annuels ne sont pas productifs. « Ils ne servent qu'à la survie et ne créent pas d'emplois, donc ne résolvent pas nos problèmes de fond, fait remarquer Kunda Dixit, fondateur et directeur du Nepali TimesComment un pays peut-il tourner en ayant perdu 30 % de sa population masculine et 60 % de ses jeunes de moins de 30 ans ? A cela s'ajoute l'émigration des femmes, qui prend des proportions dramatiques. »

DES CONTRATS SIGNÉS SANS LES LIRE

Nischal et Raju, 22 et 24 ans, viennent du même village du sud-est du Népal, à deux jours de bus. Dans un instant, ils s'envoleront pour le Qatar. Ils seront manoeuvres sur un chantier mais ignorent pour quelle société. L'un et l'autre ont signé leur contrat – rédigé en anglais, qu'ils ne parlent pas – sans le lire. Ils n'ont retenu qu'une chose : on leur a promis un salaire de 260 dollars par mois, soit plus de trois fois le smic au Népal.
« Nous sommes contents. Notre agence de recrutement nous a dit que sur place nous trouverions plein d'équipements », dit Nischal, avec un regard qui trahit cependant son anxiété. Raju opine : « Et en plus notre logement sera gratuit ! » Il ignore qu'une chambre à dix ou à douze, avec des lits superposés, l'attend sans doute dans un campement en plein désert. Derrière eux, un homme paraît nerveux. Le visage dur, il invite les deux jeunes candidats au départ à se taire et à se diriger vers la salle d'embarquement. C'est leur agent de recrutement, à qui l'un et l'autre ont versé 1 250 dollars comme prix de ses services. Nischal et Raju mettront un à trois ans à rembourser cette somme.
Amita, la trentaine, s'est faite belle pour partir. Robe rouge, chaussettes roses, sac à main assorti, cette jeune femme s'apprête à prendre l'avion pour la Malaisie où, dit-elle, elle travaillera dans une entreprise de téléphones portables. Elle ne reverra pas ses deux enfants de 8 et 4 ans avant au moins trois ans. Amita est déterminée. Rien ne la fera changer d'avis, pas même ce drôle de contrat qu'elle a signé les yeux fermés, et qui n'indique nulle part quel sera son emploi. « Je n'ai pas le choix. Je dois partir pour permettre à mes enfants d'aller dans de bonnes écoles », assure-t-elle.
Dev Chandra soupire : « Ces pauvres gens ne savent rien de ce qui les attend.C'est toujours le même scénario : leurs agents leur font signer leur contrat trois heures avant de les faire monter dans l'avion. Ainsi, ils n'ont pas le temps devérifier ce qu'il y a dedans… Le sauraient-ils d'ailleurs qu'ils partiraient quand même. Quand je les alerte, ils me répondent : “Laisse-moi ma chance !” » Dev Chandra est membre d'Asian Human Rights and Culture Development Forum, une ONG qui assiste les migrants. Son travail relève de la mission impossible. Au Népal, les agences de recrutement – 750 déclarées, des centaines d'autres illégales – constituent une véritable mafia. « La corruption est telle, ici, que les agents disposent de relais à tous les niveaux : avec les politiques, la police, l'administration », dit-il.

LES FORÇATS DU MONDIAL

Si 1 500 travailleurs népalais quittent quotidiennement l'aéroport de Katmandou, quatre ou cinq reviennent chaque jour dans un cercueil. Morts dans les pays d'accueil, presque invariablement de « crise cardiaque », selon la version officielle, alors qu'ils étaient âgés de 20 à 35 ans. Conditions de travail, chaleur, épuisement, stress… En l'absence d'autopsie, on ignore les causes exactes de ces morts subites. Certains de ces décès pourraient-ils être des accidents du travail déguisés, afin d'éviter aux entreprises fautives d'avoir à verser des indemnités aux familles ?
Il a fallu une enquête de Pete Pattisson, du Guardian, en septembre 2013, pour qu'un coup de projecteur vienne éclairer le sort des migrants népalais. Le silence des agneaux a soudain pris fin. Le monde entier a appris avec stupeur que quelque 500 travailleurs népalais avaient trouvé la mort, ces deux dernières années, au Qatar, sur les chantiers de construction de la Coupe du monde defootball de 2022. De ces forçats du Mondial, il devrait d'ailleurs être question lors du Comité exécutif de la FIFA, les 20 et 21 mars, à Zurich. A Katmandou, on n'attend rien de cette réunion. Et pour cause : cette tragédie n'est pas nouvelle.
Voilà des années que les Népalais souffrent et meurent dans les pays du Golfe ainsi qu'en Malaisie ou en Corée du Sud, où le nombre de suicides est étonnamment élevé. Après dix ans d'insurrection, la paix conclue en 2006 avec la guérilla maoïste n'a pas eu les effets escomptés. L'absence d'emplois, l'instabilité politique, la corruption effrénée, poussent chaque année davantage de jeunes à s'en aller. Pour les plus qualifiés, l'aventure se passe plutôt bien. Mais pour les démunis, le voyage tourne souvent à la tragédie. Et les efforts désespérés de quelques-uns, comme Krishna Pushkar, le nouveau directeur du département de l'emploi à l'étranger, seront longs à donner des résultats, tant la collusion entre la classe politique et les agences de recrutement est étroite.
Si le nombre des décès augmente en flèche, c'est que le nombre de migrants népalais explose. Et le traitement par le Qatar de ses migrants « n'est pas l'exception mais la règle » dans la région, insiste Maurizio Busatti. L'Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats arabes unis, le Liban et la Malaisie ne font pas mieux.

LES CAMPAGNES PEUPLÉES DE FEMMES ET D'ENFANTS

Plus on s'éloigne de la capitale népalaise, mieux on respire. Finis le nuage de pollution qui entoure la ville du matin au soir, les masques de tissu derrière lesquels se protègent les habitants, le vacarme des vieilles guimbardes et des motos. Katmandou n'est plus la capitale peace and love des hippies des années 1970. La vie y est dure. L'électricité ne fonctionne pas 16 heures sur 24…
Mais un autre fléau accable le hameau de Bakhari, à une trentaine de kilomètres à l'est de la capitale : le départ des hommes. Vidées de leurs forces vives, les zones rurales ne sont plus peuplées que de femmes, d'enfants et de vieillards. Bina, Yamu et Shirisha bavardent tout en donnant le sein à leurs derniers-nés (18 mois et 2 ans), tandis que, à deux pas, des chevreaux tètent en donnant de vigoureux coups de tête à leurs mères… Bina a son mari au Koweït, Yamu et Shirisha ont le leur en Malaisie. Aucune ne sait ce que fait son époux ni quand il reviendra. « Je voudrais partir travailler comme domestique en Israël. Il paraît que c'est bien là-bas. C'est vrai ? », demande soudain une femme énergique d'une quarantaine d'années. Accroupie par terre, une grand-mère en costume traditionnel reste silencieuse. Le visage ridé, le corps usé, elle paraît avoir 85 ans. Elle en a 62…
« On n'imagine pas les conséquences sur le Népal de l'exode des hommes. Le fardeau retombe sur les femmes et il est lourd. Quant à l'agriculture, elle a dramatiquement chuté. Les femmes savent bêchersemerrécolter. Maislabourer, non », explique Om Gurung, directeur du département de sociologie à l'université Tribhuvan, inquiet de voir « le tissu social se déliter » et les familles « se désintégrer ».
Procéder aux rites funéraires devient même un problème. « Dans mon village, il n'y a plus d'hommes pour porter les corps vers le bûcherOr nous, les femmes, n'avons pas le droit dans notre religion de toucher les défunts », raconte Rupa, étudiante en langues. Il arrive que des cadavres restent ainsi deux ou trois jours sur le pas des portes, le temps de trouver ailleurs des hommes disponibles.
Entre les avantages financiers à court terme et les inconvénients humains, véritables bombes à retardement pour le Népal, où trouver le juste équilibre ? Ganesh Gurung, sociologue et président du Réseau national pour une migration sécurisée, plaide pour que le gouvernement cesse de brader ses travailleurs. « Connaît-on le coût social payé par les familles ?, s'interroge-t-il. Cela vaut-il la peine ? Ces héros qui soutiennent notre économie à bout de bras doivent-ils lefaire au prix de leur sueur et de leurs larmes ? » Et de leur vie ?

samedi 22 mars 2014

Course des Carriers

Merci à Yves et Jacqueline pour la course des Carriers du 16 Mars à Languedias. Hier soir vendredi 21, Yves a remis un chèque de 1330 euros à l'Association Little World Nepal France.
                                            Cette somme servira pour le projet de Tapindra.

jeudi 20 mars 2014

L'émigration des femmes, un drame pour le Népal


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Des étrangères, dont de nombreuses Népalaises, manifestent en mai 2011 à Beyrouth au Liban contre leurs conditions de travail, notamment comme domestiques.

Chaque jour, quelque 1 500 Népalais quittent leur pays, à partir de l'aéroport de Katmandou, pour aller travailler dans les pays du Golfe, en Malaisie ou en Corée du Sud. Une bombe à retardement pour ce pays de 27 millions d'habitants.

Derrière cette hémorragie se joue un autre drame : l'émigration des femmes. Un phénomène grandissant, ces cinq dernières années, mais invisible car illégal. Officiellement, les Népalaises de moins de 30 ans n'ont plus le droit d'émigrerdans les pays du Golfe. Une décision prise en août 2012 par les autorités de Katmandou à la suite d'affaires répétées de mauvais traitements (tortures, viols…).
Mais cet interdit — unique au monde — a eu un effet pervers : aggraverl'émigration illégale des femmes. Au lieu de quitter leur pays en avion et de façon déclarée, les jeunes Népalaises le font sans visa, en franchissant en train la frontière indienne, libre d'accès aux ressortissants népalais.
« Au nom de la protection des femmes, on viole leurs droits ! Au lieu d'interdireaux femmes d'aller travailler dans le Golfe, le gouvernement népalais ferait mieux de leur assurer une formation et une protection avant leur départ. Mais ici, nous sommes des citoyennes de seconde classe ! », s'indigne Manju Gurung, fondatrice et présidente de l'Association Pourakhi (« Compte sur toi-même ») d'aide aux migrantes, basée à Katmandou.
« TU APPRENDRAS SUR LE TAS »
Une fois arrivées à New Delhi, ces jeunes Népalaises restent pour la plupart enInde. Beaucoup basculent dans la prostitution« On les utilise pour le “triangle de l'industrie du loisir”, c'est-à-dire Goa [ville touristique indienne], le Tibet et Katmandou », explique Meena Poudel, conseillère à l'Organisation internationale des migrations (OIM).
D'autres parviennent à s'acheter de faux papiers, avec lesquels elles s'envolent vers le Moyen-Orient. Là, elles sont d'autant plus vulnérables qu'elles sont dans l'illégalité.
D'après l'ONU, les Népalaises seraient aujourd'hui au nombre de 244 000 dans les pays du Golfe, âgées de 18 à 25 ans. Mais seules, 56 000 seraient déclarées. Pourakhi abrite en ce moment trois femmes migrantes, de retour du Golfe, où elles étaient domestiques. Les violences qu'ont subies ces jeunes Népalaises sont telles qu'elles sont aujourd'hui mentalement malades et incapables de parler.« Là bas, elles étaient employées de maison. Mais ce sont des villageoises, illettrées, qui n'avaient jamais vu un aspirateur ni un micro-ondes de leur vie ! Elles ne savaient rien faire, malgré leur bonne volonté, et elles cassaient des choses. Pour les punir, leur employeur les battait, les brûlait, leur faisait subirtoutes sortes de tortures », raconte Manju Gurung.
Loin de les mettre en garde avant leur départ, les « brokers », ces agents de recrutements népalais qui pullulent à Katmandou, leur avaient dit : « Tu n'as pas besoin de formation. Vas y et tu apprendras sur le tas ! »
107 EUROS PAR MOIS
Parties sans papiers, lourdement endettées envers leurs agents qui font chèrement payer leurs services, ayant laissé derrière elles leurs enfants qu'elles ont confiés à leur mère ou belle-mère, les Népalaises se retrouvent dans les pays du Golfe tout en bas de l'échelle, face à la « concurrence ». Elles ne gagnent en effet que 150 dollars (107 euros) par mois en moyenne, contre 350 pour les Sri Lankaises, et 450 pour les Philippines, les mieux « cotées ».
L'Arabie Saoudite, selon l'association Pouroukh, détient la palme des mauvais traitements envers les migrantes, suivie du Koweit, puis du Liban. Quand leur histoire tourne mal, les Népalaises n'ont aucun recours, sinon s'adresser à leur ambassade ou leur consulat – débordés par les cas désespérés – ou aux ONG qui ont une antenne sur place. Encore faut-il que ces femmes en détresse soient au courant de l'existence des associations… « Le plus triste dans l'histoire, c'est qu'après être rentrées au Népal, elles veulent repartir, constate Bhrikuti Rai, jeunereporter au Nepali TimesCertaines ont été violées, d'autres sont rentrées avec un bébé, ce qui les exclut de leur communauté. Mais toutes ont l'impression qu'elles n'ont pas d'autre choix que d'émigrer à nouveau, si elles veulent pouvoirenvoyer leurs enfants à l'école et leur offrir une vie meilleure... » 

dimanche 16 mars 2014

Bravo Yves, que du bonheur

Course des carriers de Languedias sous le soleil, grande participation environ 250 coureurs et 100 marcheurs, un parcours de rêve en bordure de l'étang et chemin de campagne avec quelques difficultés.
Journée que L'association Little World Nepal France n' est pas prête d'oublier.

Grand merci à Jacqueline, Yves et toute son équipe. BRAVO



                                                            course des 15 kilomètres



course des 9 kilomètres


premier passage

Bonjour Tapindra, dimanche 16 Mars nous avons tous pensé à toi, tous ces coureurs ont participé à ces épreuves pour toi.
                                               préparation du parcours des marcheurs




8 heures : ouverture de la salle pour les dossards

Le podium  des récompenses est en place


Une paire de chaussons du Nepal pour chaque participant, en souvenir.



                                                              Bravo Plumaudan
il y avait du beau monde dimanche à Languédias

                         Serge de retour bientôt au Nepal?????? tu as déjà la veste pour les grands                                                                                     froids des hautes montagnes
                                                      Une présidente heureuse
Classement des 15 kilomètres

                                                    Vainqueurs de chaque catégorie


Samedi soir Plumaudan soirée film du Nepal 2013

Pour la 2eme année, la projection du film souvenir Nepal 2013 a été diffusé dans la Salle de Plumaudan, salle pleine comme toujours avec une très bonne ambiance, merci à Jacques et Huguette pour cette soirée